CURETHYL® éthanol


FORMES et PRÉSENTATIONS (début page)
Solution injectable IV à 26 % :  Ampoules bouteilles de 20 ml, boîtes de 10.


COMPOSITION (début page)
 p 100 ml
Éthanol à 95 % v/v 26 ml
Excipients : glucose monohydraté, eau ppi.
Titre alcoolique : 24,7 % v/v.
Une ampoule de 20 ml contient 5,20 ml d'éthanol à 95 % v/v.
Teneur en glucose : 770 mg/ampoule.

DCINDICATIONS (début page)
Traitement d'appoint au cours des cures de sevrage éthylique.

DCPOSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION (début page)
Voie intraveineuse lente.
Posologie : 
10 à 2 ampoules par jour à doses dégressives en fonction du syndrome de sevrage observé.

Mode d'administration : 
L'injection doit se faire au moyen d'une seringue en verre.

DCCONTRE-INDICATIONS (début page)
Absolues :
  • Intoxication éthylique aiguë.
  • Insuffisance hépatique, insuffisance rénale sévère.
  • Diabète.
  • Épilepsie.
  • Grossesse et chez les femmes en âge de procréer n'utilisant pas de contraception efficace (cf Fertilité/Grossesse/Allaitement).
Relatives :
  • Dépresseurs du SNC, IMAO non sélectifs, insuline, médicaments provoquant une réaction antabuse avec l'alcool, metformine, sulfamides hypoglycémiants (cf Interactions).

DCMISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI (début page)

Mises en garde : 
La solution contenant de l'alcool doit être injectée au moyen d'une seringue en verre.
Ce médicament contient 0,77 g de glucose par unité de prise dont il faut tenir compte dans la ration journalière en cas de régime pauvre en sucre ou de diabète.
Ce médicament contient du glucose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose.

DCINTERACTIONS (début page)
Interactions médicamenteuses : 

Déconseillées : 
  • Dépresseurs du SNC : antidépresseurs sédatifs, antihistaminiques H1 sédatifs, barbituriques, clonidine et apparentés, hypnotiques, méthadone, dérivés morphiniques (analgésiques et antitussifs), neuroleptiques, anxiolytiques : majoration par l'alcool de l'effet sédatif de ces substances. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
  • IMAO non sélectifs : majoration des effets hypertenseurs et/ou hyperthermiques de la tyramine.
  • Insuline : augmentation de la réaction hypoglycémique (inhibition des réactions de compensation pouvant faciliter la survenue de coma hypoglycémique).
  • Médicaments provoquant une réaction antabuse avec l'alcool : disulfirame ; céfamandole, céfopérazone, latamofex (antibactériens-céphalosporines), chloramphénicol (antibactérien-phénicolé) ; chlorpropamide, glibenclamide, glipizide, tolbutamide (antidiabétiques-sulfamides hypoglycémiants) ; griséofulvine (antifongique) ; nitro-5-imidazolés (métronidazole, ornidazole, secnidazole, tinidazole) ; kétoconazole (antifongique azolé) ; procarbazine (cytostatique).
  • Metformine : risque majoré d'acidose lactique lors d'intoxication alcoolique aiguë, particulièrement en cas de : jeûne ou dénutrition, insuffisance hépatocellulaire.
  • Sulfamides hypoglycémiants : effet antabuse, notamment pour chlorpropamide, glibenclamide, glipizide, tolbutamide. Augmentation de la réaction hypoglycémique (inhibition des réactions de compensation) pouvant faciliter la survenue de coma hypoglycémique.

A prendre en compte :
  • Anticoagulants oraux : variations possibles de l'effet anticoagulant : augmentation en cas d'intoxication aiguë ; diminution en cas d'alcoolisme chronique (métabolisme augmenté).

DCFERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT (début page)
Grossesse : 
Compte tenu des données disponibles, l'utilisation de l'alcool est contre-indiquée au cours de la grossesse quel qu'en soit le terme et chez la femme en âge de procréer n'utilisant pas de contraception efficace. En effet, l'alcool est tératogène et foetotoxique dans l'espèce humaine.

Allaitement : 
En raison du passage de ce médicament dans le lait maternel, l'allaitement est à éviter pendant l'utilisation de celui-ci.

DCCONDUITE et UTILISATION DE MACHINES (début page)
L'attention est attirée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques d'altération de la vigilance attachés à l'emploi de ce médicament.

DCEFFETS INDÉSIRABLES (début page)
  • Hypoglycémie.
  • Convulsions.

DCSURDOSAGE (début page)
Le surdosage peut entraîner une intoxication éthylique (sédation, agitation, coma) et nécessiter l'instauration d'un traitement symptomatique.

PPPHARMACODYNAMIE (début page)
Antidote (V : divers).

PPPHARMACOCINÉTIQUE (début page)
L'éthanol est métabolisé au niveau du foie par l'alcool-déshydrogénase en acétaldéhyde.
Dans les conditions habituelles, l'organisme peut métaboliser environ 10 à 15 ml d'éthanol absolu par heure.
L'éthanol passe la barrière placentaire et dans le lait maternel.

DPINCOMPATIBILITÉS (début page)
En l'absence d'étude de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments.

DPMODALITÉS DE CONSERVATION (début page)
Durée de conservation :
2 ans.
Pas de précautions particulières de conservation.

PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE (début page)
AMM3400938164176 (1997, RCP rév 16.09.2011) bte de 10.
Non remb Séc soc.

Laboratoire TRADIPHAR
176, rue de l'Arbrisseau. 59000 Lille
Tél : 03 20 97 13 70. Fax : 03 20 97 09 70
Site web : http://www.tradiphar.com

E-mail : contact@tradiphar.com

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