OPATANOL® : olopatadine
FORMES et PRÉSENTATIONS (début page) |
COMPOSITION (début page) |
p flacon | |
Olopatadine (DCI) chlorhydrate exprimée en olopatadine | 5 mg |
Teneur en chlorure de benzalkonium : 0,1 mg/ml.
DC | INDICATIONS (début page) |
DC | POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION (début page) |
Pour éviter la contamination de l'embout compte-gouttes et de la solution, il faut faire attention de ne pas toucher les paupières, les surfaces voisines ou d'autres surfaces avec l'embout compte-gouttes du flacon. Conserver le flacon bien fermé quand il n'est pas utilisé.
En cas de traitement concomitant par d'autres médicaments oculaires locaux, un intervalle de cinq à dix minutes doit être respecté entre les applications successives.
- Sujet âgé :
- Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les sujets âgés.
- Sujet pédiatrique :
- Opatanol peut être utilisé chez les enfants (3 ans et plus) à la même posologie que chez les adultes.
- Insuffisant rénal et hépatique :
- L'olopatadine sous forme de collyre (Opatanol) n'a pas été étudiée chez les patients ayant une maladie rénale ou hépatique. Cependant, en cas d'insuffisance hépatique ou rénale, un ajustement de posologie ne semble pas nécessaire (cf Pharmacocinétique).
DC | CONTRE-INDICATIONS (début page) |
DC | MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI (début page) |
Des kératopathies ponctuées et/ou kératopathies ulcératives toxiques ont été rapportées avec le chlorure de benzalkonium, couramment utilisé comme conservateur dans les produits ophtalmiques. Opatanol contenant du chlorure de benzalkonium, une surveillance étroite des patients, ayant une sécheresse oculaire ou une cornée fragilisée, est nécessaire lors d'utilisation fréquente ou prolongée.
- Lentilles de contact :
- Les patients doivent être informés qu'il faut attendre 10-15 minutes après l'instillation d'Opatanol avant de mettre leurs lentilles de contact. Opatanol ne doit pas être administré lors du port de lentilles de contact.
DC | INTERACTIONS (début page) |
Des études in vitro ont montré que l'olopatadine n'inhibait pas les réactions métaboliques impliquant les isoenzymes 1A2, 2C8, 2C9, 2C19, 2D6, 2E1 et 3A4 du cytochrome P450. Ces résultats montrent que l'olopatadine n'est pas susceptible d'induire des interactions métaboliques avec d'autres substances actives administrées de façon concomitante.
DC | FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT (début page) |
Pour l'olopatadine, il n'existe pas de données sur l'utilisation de ce médicament chez la femme enceinte.
Les études chez l'animal n'ont pas montré d'effets délétères directs ou indirects sur la gestation, le développement embryonnaire ou foetal, l'accouchement ou le développement postnatal (cf Sécurité préclinique).
Opatanol ne sera prescrit qu'avec prudence chez la femme enceinte.
Allaitement :
Opatanol n'est pas recommandé chez les femmes qui allaitent.
Après administration orale, l'olopatadine a été détecté dans le lait de rates allaitant. Chez l'animal, des études ont montré une réduction de la croissance des jeunes nourris par des mères recevant des doses systémiques d'olopatadine bien supérieures à la dose maximale recommandée pour l'usage ophtalmique dans l'espèce humaine. Dans l'espèce humaine, on ignore si une administration locale peut entraîner une absorption systémique suffisante pour que le produit se retrouve dans le lait maternel en quantité détectable.
DC | CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES (début page) |
DC | EFFETS INDÉSIRABLES (début page) |
Les effets indésirables suivants ont été considérés comme liés au traitement, et ont été classés comme suit : très fréquent (>= 1/10), fréquent (> 1/100, < 1/10), peu fréquent (> 1/1000, <= 1/100), rare (> 1/10 000, <= 1/1000), ou très rare (<= 1/10 000). Au sein de chacun de ces groupes, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité.
Infections et infestations :
- Peu fréquent : rhinite.
- Fréquent : maux de tête, dysgueusie.
- Peu fréquent : vertiges, hypoesthésie.
- Fréquent : douleur oculaire, irritation oculaire, sécheresse oculaire, sensation anormale dans les yeux.
- Peu fréquent : érosion cornéenne, anomalie de l'épithélium cornéen, affection de l'épithélium cornéen, kératite ponctuée, kératite, coloration cornéenne, écoulement, photophobie, vision floue, baisse d'acuité visuelle, blépharospasme, gêne oculaire, prurit oculaire, follicules conjonctivaux, affection conjonctivale, sensation de corps étranger dans les yeux, augmentation du larmoiement, prurit des paupières, érythème des paupières, oedème des paupières, affection des paupières, hyperhémie conjonctivale, hyperhémie oculaire.
- Fréquent : sécheresse nasale.
- Peu fréquent : dermatite de contact, sensation de brûlure cutanée, sécheresse cutanée.
- Fréquent : fatigue.
Les effets indésirables identifiés après la commercialisation et non rapportés précédemment lors des études cliniques avec Opatanol sont décrits ci-dessous. A la différence des données issues des études cliniques, et du fait de la nature même de la surveillance après commercialisation, la fréquence d'apparition de ces effets n'est pas connue et ne peut être estimée à partir des données disponibles.
- Effets oculaires : oedème cornéen, conjonctivite, oedème oculaire, gonflement de l'oeil, mydriase, trouble visuel, formation de croûtes sur le bord des paupières.
- Effets systémiques : hypersensibilité, dyspnées, somnolence, gonflement de la face, dermatite, érythème, nausée, vomissement, sinusite, asthénie, malaise.
DC | SURDOSAGE (début page) |
Chez le chien, la prolongation de l'intervalle QTc n'a été observée qu'à des expositions largement supérieures à l'exposition maximale observée chez l'homme et a donc peu de signification clinique. Une dose orale de 5 mg a été administrée deux fois par jour pendant 2,5 jours à 102 volontaires sains, jeunes et âgés, des deux sexes, sans prolongation significative de l'intervalle QTc par rapport au placebo. La fourchette des pics plasmatiques d'olopatadine à l'état d'équilibre (35 à 127 ng/ml) observée dans cette étude correspond au moins à 70 fois la marge de sécurité de l'olopatadine administrée par voie locale quant aux effets sur la repolarisation cardiaque.
Dans le cas d'un tel surdosage, une surveillance et une prise en charge appropriées du patient doivent être mises en place.
PP | PHARMACODYNAMIE (début page) |
L'olopatadine est un agent antiallergique/antihistaminique, puissant et sélectif, qui agit par des mécanismes d'action multiples et variés. Il antagonise l'histamine (le premier médiateur de la réponse allergique chez l'homme) et empêche les cellules épithéliales de la conjonctive humaine de sécréter des cytokines inflammatoires induites par l'histamine. Les données provenant des études in vitro suggèrent qu'il peut agir sur les mastocytes de la conjonctive humaine pour inhiber la libération des médiateurs pro-inflammatoires. Chez les patients ayant les conduits nasolacrymaux non obstrués, l'administration oculaire locale d'Opatanol semble réduire les signes et symptômes de la sphère nasale accompagnant fréquemment les conjonctivites allergiques saisonnières. Il ne provoque pas de modification significative du diamètre de la pupille.
PP | PHARMACOCINÉTIQUE (début page) |
L'olopatadine étant excrétée dans les urines essentiellement sous forme de substance active inchangée, sa pharmacocinétique sera modifiée en cas d'insuffisance rénale, avec des pics de concentrations plasmatiques 2,3 fois plus élevés chez des patients ayant une insuffisance rénale sévère (clairance moyenne de la créatinine de 13 ml/min) que chez des adultes sains. A la suite d'une administration orale de 10 mg chez des patients traités par hémodialyse (pour cause d'anurie), les concentrations plasmatiques d'olopatadine sont significativement plus basses le jour de l'hémodialyse par rapport au jour sans hémodialyse, ce qui suggère que l'olopatadine peut être éliminée par hémodialyse.
A la suite d'administrations orales de 10 mg d'olopatadine chez des jeunes (âge moyen : 21 ans) et chez des sujets âgés (âge moyen : 74 ans), des études comparant les paramètres pharmacocinétiques n'ont pas montré de différence significative pour les concentrations plasmatiques (ASC), la liaison aux protéines plasmatiques ou l'excrétion urinaire de substance active inchangée et des métabolites.
Une étude de l'altération rénale après administration orale d'olopatadine a été réalisée chez des patients ayant une insuffisance rénale sévère. Les résultats indiquent que, dans cette population, une concentration plasmatique un peu plus élevée peut être attendue avec Opatanol. Les concentrations plasmatiques à la suite d'une administration oculaire locale d'olopatadine étant 50 à 200 fois inférieures à celles obtenues après des doses orales bien tolérées, l'ajustement de la posologie ne semble pas nécessaire chez le sujet âgé ou chez l'insuffisant rénal. Le métabolisme hépatique est une voie mineure d'élimination. Chez l'insuffisant hépatique, l'ajustement de la posologie ne semble pas nécessaire.
PP | SÉCURITE PRÉCLINIQUE (début page) |
DP | MODALITÉS DE CONSERVATION (début page) |
- Durée de conservation avant la 1re ouverture :
- 3 ans.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE (début page) |
AMM | EU/1/02/217/001 ; CIP 3400935989727 (RCP rév 21.08.2007). |
Prix : | 7,03 euros (1 flacon). |
Remb Séc soc à 30 %. Collect. |
Titulaire de l'AMM : Alcon Laboratories (UK) Ltd, Boundary Way, Hemel Hempstead, Herts HP2 7UD, Royaume-Uni.
Laboratoires ALCON
4, rue Henri-Sainte-Claire-Deville
92563 Rueil-Malmaison cdx
Tél : 01 47 10 47 10. Fax : 01 47 10 47 12
Info médic et pharmacovigilance : Fax : 01 47 10 27 70