DIPIPÉRON® : pipampérone
| FORMES et PRÉSENTATIONS (début page) |
Solution buvable à 40 mg/ml : Flacon compte-gouttes de 30 ml, avec bouchon sécurité-enfant.
Modèle hospitalier : Boîte de 4 flacons de 195 ml avec compte-gouttes.
| COMPOSITION (début page) |
| Comprimé : | p cp |
| Pipampérone (DCI) | 40 mg |
| (sous forme de dichlorhydrate : 48 mg/cp) | |
| Solution buvable : | p ml |
| Pipampérone (DCI) | 40 mg |
| (sous forme de dichlorhydrate : 48 mg/ml) | |
1 ml = 20 gouttes.
| DC | INDICATIONS (début page) |
| DC | POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION (début page) |
- Comprimé :
- Réservé à l'adulte.
- La posologie quotidienne est :
-
Age Posologie moyenne Dose initiale Progression journalière Adulte 1 à 3 cp ½ cp ½ cp - Coût du traitement journalier : 0,11 à 0,32 euro(s).
-
- Sujet âgé :
- La forme comprimé n'est pas adaptée au traitement des sujets âgés.
- Chez les sujets âgés, la forme solution buvable en gouttes est la seule adaptée.
- Solution buvable :
- La posologie quotidienne est fonction de l'âge :
-
Age Posologie moyenne Dose initiale Progression journalière Adulte 20 à 60 gouttes 10 gouttes 10 gouttes Sujet âgé 20 à 40 gouttes 5 gouttes 5 gouttes Enfant (à partir de 5 ans) 5 gouttes par année d'âge 5 gouttes 5 gouttes - Coût du traitement journalier : 0,09 à 0,28 euro(s).
| DC | CONTRE-INDICATIONS (début page) |
- Hypersensibilité connue à la pipampérone ou à l'un des composants du produit.
- État comateux, dépression du système nerveux central.
- Association avec les dopaminergiques hors Parkinson (cabergoline, quinagolide) : cf Interactions.
| DC | MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI (début page) |
Mises en garde :
- Syndrome malin des neuroleptiques :
- Comme pour d'autres antipsychotiques, Dipipéron a été associé à la survenue de syndrome malin des neuroleptiques, réponse idiosyncrasique caractérisée par une hyperthermie, une rigidité musculaire généralisée, une instabilité végétative, une altération de la conscience. L'hyperthermie est souvent un signe précoce de ce syndrome. Le traitement antipsychotique doit être immédiatement arrêté et un traitement symptomatique approprié et une surveillance régulière doivent être mis en place.
- Effets cardiovasculaires :
- De très rares cas d'allongement de l'intervalle QT ont été rapportés avec la pipampérone. Cet effet, connu pour potentialiser le risque de survenue de troubles du rythme ventriculaire grave, notamment à type de torsades de pointes, est majoré par l'existence d'une bradycardie, d'une hypokaliémie, d'un QT long congénital ou acquis (association à un médicament augmentant l'intervalle QT) : cf Effets indésirables.
- Il convient donc, lorsque la situation clinique le permet, de
s'assurer avant toute administration de l'absence de facteurs pouvant
favoriser la survenue de ce trouble du rythme :
- bradycardie inférieure à 55 battements par minute ;
- hypokaliémie ;
- allongement congénital de l'intervalle QT ;
- traitement en cours par un médicament susceptible
d'entraîner une bradycardie marquée (< 55 battements par minute), une
hypokaliémie, un ralentissement de la conduction intracardiaque, un
allongement de l'intervalle QT : cf Interactions.
- bradycardie inférieure à 55 battements par minute ;
- Hormis les situations d'urgence, il est recommandé d'effectuer un ECG dans le bilan initial des patients devant être traités par un neuroleptique.
- Accident vasculaire cérébral :
- Dans des études cliniques randomisées versus placebo réalisées chez des patients âgés atteints de démence et traités avec certains antipsychotiques atypiques, il a été observé un risque environ 3 fois plus élevé d'accident vasculaire cérébral comparé au placebo. Le mécanisme d'une telle augmentation de risque n'est pas connu. Une élévation du risque avec d'autres antipsychotiques ou chez d'autres populations de patients ne peut être exclue. Dipipéron doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant des facteurs de risque d'accident vasculaire cérébral.
- Maladie de Parkinson :
- En dehors de situations exceptionnelles, ce médicament ne doit pas être utilisé en cas de maladie de Parkinson.
- Dyskinésie tardive :
- Comme avec tous les antipsychotiques, une dyskinésie tardive peut survenir chez certains patients au cours de traitements à long terme ou après arrêt du traitement. Ce syndrome est principalement caractérisé par des mouvements rythmiques involontaires de la langue, du visage, de la bouche ou de la mâchoire. Ces manifestations peuvent être permanentes chez certains patients. Le syndrome peut être masqué lorsque le traitement est réintroduit, lorsque le dosage est augmenté ou lors du passage à un autre antipsychotique. Le traitement doit être arrêté dès que possible.
- Symptômes extrapyramidaux :
- Comme avec tous les antipsychotiques, des symptômes extrapyramidaux peuvent survenir, par exemple tremblements, rigidité, hypersialorrhée, bradykinésie, akathisie, dystonie aiguë. La survenue d'effets extrapyramidaux est dose-dépendante, mais varie fortement d'un patient à l'autre. Les patients âgés y sont particulièrement sensibles. Une réduction de la dose, si possible, ou l'utilisation d'anticholinergiques, aide à contrôler les symptômes.
- Augmentation de la mortalité chez les patients âgés atteints de démence :
- Les résultats de deux études observationnelles menées chez un grand nombre de patients ont montré que les patients âgés atteints de démence et traités par antipsychotiques présentent une faible augmentation du risque de mortalité comparés à ceux qui ne sont pas traités. Les données disponibles sont insuffisantes pour établir une estimation précise de ce risque et la cause de cette augmentation est inconnue.
- Dipipéron n'est pas indiqué dans le traitement des troubles du comportement liés à la démence.
- Thromboembolie veineuse :
- Des cas de thromboembolie veineuse (TEV) ont été rapportés avec les antipsychotiques. Étant donné que les patients traités par antipsychotiques présentent souvent des facteurs de risque acquis de TEV, tous les facteurs de risque de survenue de TEV doivent être identifiés avant et au cours du traitement par Dipipéron, et des mesures préventives doivent être prises le cas échéant.
- Hyperglycémie/syndrome métabolique :
- Des cas d'hyperglycémie ou d'intolérance au glucose et la survenue ou l'exacerbation d'un diabète ont été rapportés chez des patients traités par des antipsychotiques (cf Effets indésirables).
- Les patients traités par Dipipéron doivent faire l'objet d'une surveillance clinique et biologique conforme aux recommandations en vigueur. Il est recommandé de porter une attention particulière aux patients diabétiques ou ayant des facteurs de risque de diabète.
- Autres :
- Comme avec tous les antipsychotiques, Dipipéron ne doit pas être utilisé seul lorsqu'un état dépressif prédomine. L'association avec un antidépresseur doit être envisagée lorsqu'une dépression et une psychose coexistent.
- Liées aux excipients :
-
- Comprimé : ce médicament contient du saccharose et du
lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant
une intolérance au galactose ou au fructose, un déficit en lactase de
Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose, ou un
déficit en sucrase/isomaltase (maladies héréditaires rares).
- Solution buvable : ce médicament contient du
« parahydroxybenzoate » et peut provoquer des réactions allergiques
(éventuellement retardées).
- Comprimé : ce médicament contient du saccharose et du
lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant
une intolérance au galactose ou au fructose, un déficit en lactase de
Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose, ou un
déficit en sucrase/isomaltase (maladies héréditaires rares).
L'absorption d'alcool est fortement déconseillée pendant la durée du traitement.
- Effets endocriniens :
- Les effets hormonaux de tous les antipsychotiques incluent une hyperprolactinémie, pouvant entraîner une galactorrhée, une gynécomastie et une oligo- ou aménorrhée.
- Populations à risque :
-
- Sujet âgé : en raison d'une plus grande sensibilité à la
sédation, à l'hypotension orthostatique et aux effets extrapyramidaux,
la pipampérone doit être utilisée avec prudence.
- Affections cardiovasculaires graves (cf Mises en garde, Effets indésirables).
- Épilepsie, convulsions : la pipampérone peut abaisser le
seuil épileptogène, notamment chez les patients épileptiques et les
sujets présentant d'autres facteurs prédisposant aux convulsions
(désintoxication alcoolique, atteinte cérébrale).
La surveillance (clinique et éventuellement électrique) doit être renforcée chez les épileptiques.
- Insuffisant hépatique et/ou rénal : en raison d'un risque d'accumulation, la pipampérone doit être utilisée avec prudence.
- Enfant (solution buvable) : la prescription sera
exceptionnelle chez l'enfant et nécessitera une surveillance médicale
spécialisée.
- Sujet âgé : en raison d'une plus grande sensibilité à la
sédation, à l'hypotension orthostatique et aux effets extrapyramidaux,
la pipampérone doit être utilisée avec prudence.
| DC | INTERACTIONS (début page) |
- Médicaments abaissant le seuil épileptogène :
- L'utilisation conjointe de médicaments proconvulsivants, ou abaissant le seuil épileptogène, devra être soigneusement pesée, en raison de la sévérité du risque encouru. Ces médicaments sont représentés notamment par la plupart des antidépresseurs (imipraminiques, inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine), les neuroleptiques (phénothiazines et butyrophénones), la méfloquine, la chloroquine, le bupropion, le tramadol.
- Médicaments sédatifs :
- Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substances peuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central et contribuer à diminuer la vigilance. Il s'agit des dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), des neuroleptiques, des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que les benzodiazépines (par exemple, le méprobamate), des hypnotiques, des antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertenseurs centraux, du baclofène et du thalidomide.
- Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes :
- Ce trouble du rythme cardiaque grave peut être provoqué par un certain nombre de médicaments, antiarythmiques ou non. L'hypokaliémie (voir médicaments hypokaliémiants) est un facteur favorisant, de même que la bradycardie (cf médicaments bradycardisants) ou un allongement préexistant de l'intervalle QT, congénital ou acquis.
- Les médicaments concernés sont notamment des antiarythmiques de classe Ia et III, certains neuroleptiques.
- Pour l'érythromycine, la spiramycine et la vincamine, seules les formes administrées par voie intraveineuse sont concernées par cette interaction.
- L'utilisation d'un médicament torsadogène avec un autre médicament
torsadogène est contre-indiquée en règle générale. Toutefois, la
méthadone, ainsi que certaines sous-classes, font exception à cette
règle :
- des antiparasitaires (halofantrine, luméfantrine, pentamidine) sont seulement déconseillés avec les autres torsadogènes ;
- les neuroleptiques susceptibles de donner des torsades
de pointes sont également déconseillés, et non contre-indiqués, avec les
autres torsadogènes.
- des antiparasitaires (halofantrine, luméfantrine, pentamidine) sont seulement déconseillés avec les autres torsadogènes ;
Contre-indiquées :
- Dopaminergiques hors Parkinson (cabergoline,
quinagolide) : antagonisme réciproque de l'agoniste dopaminergique et
des neuroleptiques.
Déconseillées :
- Autres médicaments susceptibles de donner des torsades
de pointes : antiarythmiques de classe Ia (quinidine, hydroquinidine,
disopyramide) et de classe III (amiodarone, sotalol, dofétilide,
ibutilide), et autres médicaments tels que bépridil, cisapride,
diphémanil, érythomycine IV, mizolastine, vincamine IV, moxifloxacine,
spiramycine IV : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire,
notamment de torsades de pointes.
- Autres neuroleptiques susceptibles de donner des
torsades de pointes (amisulpride, cyamémazine, dropéridol, fluphénazine,
propériciazine, halopéridol, lévomépromazine, pimozide, pipotiazine,
sertindole, sulpiride, sultopride, tiapride) : risque majoré de troubles
du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
- Antiparasitaires susceptibles de donner des torsades de
pointes (halofantrine, luméfantrine, pentamidine) : risque majoré de
troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Si
cela est possible, interrompre l'un des deux traitements. Si
l'association ne peut être évitée, contrôle préalable du QT et
surveillance ECG monitorée.
- Antiparkinsoniens dopaminergiques (amantadine,
apomorphine, bromocriptine, entacapone, lisuride, pergolide, piribédil,
ropinirole, sélégiline, pramipexole) : antagonisme réciproque du
dopaminergique et des neuroleptiques. Le dopaminergique peut provoquer
ou aggraver les troubles psychotiques. En cas de nécessité d'un
traitement par neuroleptiques chez le patient parkinsonien traité par
dopaminergiques, ces derniers doivent être diminués progressivement
jusqu'à l'arrêt (leur arrêt brutal expose à un risque de syndrome malin
des neuroleptiques).
- Consommation d'alcool : majoration par l'alcool de
l'effet sédatif des neuroleptiques. L'altération de la vigilance peut
rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de
machines. Éviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments
contenant de l'alcool.
- Lévodopa : antagonisme réciproque de la lévodopa et des
neuroleptiques. Chez le patient parkinsonien, utiliser les doses
minimales efficaces de chacun des deux médicaments.
- Méthadone : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Nécessitant des précautions d'emploi :
- Bêtabloquants dans l'insuffisance cardiaque (bisoprolol,
carvédilol, métoprolol) : risque majoré de troubles du rythme
ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique
et électrocardiographique.
- Bradycardisants : risque majoré de troubles du rythme
ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique
et électrocardiographique.
- Hypokaliémiants : risque majoré de troubles du rythme
ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Corriger toute
hypokaliémie avant d'administrer le produit et réaliser une surveillance
clinique, électrolytique et électrocardiographique.
A prendre en compte :
- Antihypertenseurs : majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.
- Bêtabloquants (sauf esmolol et sotalol) : effet
vasodilatateur et risques d'hypotension, notamment orthostatique (effet
additif).
- Dérivés nitrés et apparentés : majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.
| DC | FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT (début page) |
Le maintien d'un bon équilibre psychique maternel est souhaitable tout au long de la grossesse pour éviter toute décompensation. Si une prise en charge médicamenteuse est nécessaire pour assurer cet équilibre, elle doit être instituée ou poursuivie à dose efficace tout au long de la grossesse.
Les données concernant l'utilisation de la pipampérone chez la femme enceinte sont limitées.
Bien qu'aucun cas n'ait été décrit chez le nouveau-né, la pipampérone pourrait, en théorie, être responsable si elle est poursuivie en fin de grossesse, en particulier à fortes doses, d'effets extrapyramidaux (hypertonie, trémulations) et de sédation.
Compte tenu de ces données, il est préférable d'éviter d'utiliser la pipampérone au cours de la grossesse quel qu'en soit le terme. S'il s'avère indispensable de prescrire un traitement par la pipampérone au cours de la grossesse, tenir compte, pour la surveillance du nouveau-né, des effets mentionnés ci-dessus.
Allaitement :
Il existe un passage des neuroleptiques butyrophénones dans le lait maternel ; par conséquent, l'allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement.
| DC | CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES (début page) |
| DC | EFFETS INDÉSIRABLES (début page) |
Affections du système nerveux : somnolence (22,5 %), phénomène de la roue dentée (11,3 %).
Les effets indésirables rapportés lors de l'utilisation de Dipipéron au cours des essais cliniques (incluant les effets mentionnés ci-dessus) et après commercialisation sont regroupés dans le tableau ci-après. Les fréquences sont présentées suivant la convention suivante :
Très fréquent (>= 1/10), fréquent (>= 1/100, < 1/10), peu fréquent (>= 1/1000, < 1/100), rare (>= 1/10 000, < 1/1000), très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
| Classes de système d'organe | |
| Fréquences d'apparition | Effets indésirables |
| Affections hématologiques et du système lymphatique | |
| Indéterminée | Leucopénie, thrombocytopénie |
| Affections du système immunitaire | |
| Indéterminée | Hypersensibilité |
| Affections endocriniennes | |
| Indéterminée | Hyperprolactinémie, hyponatrémie, SIADH (sécrétion inappropriée d'hormone antidiurétique) |
| Affections psychiatriques | |
| Fréquent | Dépression |
| Indéterminée | Indifférence, réactions anxieuses, variation de l'humeur |
| Affections du système nerveux | |
| Très fréquent | Somnolence ; roue dentée (phénomène de) |
| Fréquent | Hypertonie ; akathisie ; crises oculogyres ; opisthotonos ; dyskinésie, torticolis spasmodique, trismus |
| Indéterminée | Convulsions (incluant convulsions et état de Grand Mal épileptique) ; syndrome malin des neuroleptiques ; parkinsonisme ; syncope ; dyskinésie tardive ; tremblements |
| Affections cardiaques | |
| Fréquent | Tachycardie |
| Indéterminée | Arythmies ventriculaires telles que tachycardie ventriculaire, fibrillation ventriculaire, torsades de pointes, arrêt cardiaque |
| Affections vasculaires | |
| Fréquent | Hypotension orthostatique |
| Indéterminée | Hypotension |
| Affections gastro-intestinales | |
| Fréquent | Vomissements |
| Affections de la peau et du tissu sous-cutané | |
| Fréquent | Urticaire |
| Indéterminée | Rash, éruptions érythémateuses, éruptions bulleuses y compris syndrome de Lyell (nécrolyse épidermique toxique) |
| Affections musculosquelettiques et systémiques | |
| Fréquent | Spasticité musculaire |
| Affections des organes de reproduction et des seins | |
| Fréquent | Aménorrhée |
| Indéterminée | Galactorrhée ; gynécomastie (incluant gynécomastie et hypertrophie mammaire) ; oligoménorrhée ; troubles sexuels y compris priapisme |
| Manifestations générales et anomalies au site d'administration | |
| Fréquent | Trouble de la marche ; asthénie |
| Indéterminée | Fatigue ; oedème (incluant l'oedème de la face et l'oedème périphérique) ; hypothermie, hyperthermie |
| Investigations | |
| Indéterminée | Augmentation des enzymes hépatiques, allongement de l'intervalle QT ; prise de poids |
Des cas de thromboembolies veineuses, y compris des cas d'embolies pulmonaires ainsi que de thromboses veineuses profondes ont été rapportés avec les antipsychotiques (fréquence indéterminée).
Des cas d'hyperglycémie ou d'intolérance au glucose et la survenue ou l'exacerbation d'un diabète ont été rapportés chez des patients traités par des antipsychotiques.
| DC | SURDOSAGE (début page) |
- Signes et symptômes :
- Les symptômes correspondent à une exacerbation des effets pharmacologiques du produit ; ces symptômes tels que des symptômes extrapyramidaux, des convulsions, une hypotension, une tachycardie, une somnolence, une asthénie, des vomissements et une fatigue ont été rapportés.
- D'autres réactions ont également été rapportées, incluant arrêt cardiorespiratoire, torsades de pointes, détresse respiratoire, coma, oedème cérébral, anoxie, ischémie cérébrale, acidose, iléus paralytique, nausée, diarrhée, agressivité, désorientation, pâleur, malaise, myosis et bruits gastro-intestinaux anormaux.
- Des cas de décès liés à un surdosage ont été rapportés.
- Traitement :
- Il n'existe pas d'antidote spécifique. Bien que le traitement soit essentiellement symptomatique, il est recommandé de pratiquer un lavage gastrique ou d'induire les vomissements (sauf chez les patients inconscients ou présentant des convulsions), puis d'administrer du charbon activé.
- Traitement symptomatique, surveillance respiratoire et cardiaque continue (risque d'allongement de l'intervalle QT) qui sera poursuivie jusqu'à rétablissement du patient.
| PP | PHARMACODYNAMIE (début page) |
La pipampérone est un neuroleptique sédatif non anticholinergique.
| PP | PHARMACOCINÉTIQUE (début page) |
- Absorption :
- La pipampérone est rapidement absorbée au niveau du tractus gastro-intestinal. Après la prise d'un comprimé de 40 mg, la concentration maximale plasmatique, atteinte en 2 heures environ, est de 36,8 ng/ml ± 17,1 en moyenne. La biodisponibilité de la pipampérone observée avec le comprimé est comparable à celle observée avec la solution buvable.
- Distribution :
- La liaison aux protéines plasmatiques est faible et d'environ 36 %.
- Métabolisme :
- La pipampérone est principalement métabolisée par N-déalkylation oxydative, oxydation pipéridinique et réduction cétonique.
- Élimination :
- La demi-vie plasmatique chez le sujet sain est de 22 heures en moyenne. L'élimination s'effectue essentiellement sous forme de métabolites par voie urinaire et fécale.
| PP | SÉCURITE PRÉCLINIQUE (début page) |
Lors d'études in vitro sur des coeurs de lapins isolés et perfusés, il a été montré que la pipampérone bloque le canal hERG cardiaque et prolonge la durée du potentiel d'action.
La pipampérone a été testée au cours d'une batterie d'études de sécurité non clinique incluant : étude de toxicité à dose unique après administration orale (souris, rat, hamster et chien), par voie sous-cutanée (souris) et intraveineuse (chien) ; étude de toxicité à doses répétées par voie orale jusqu'à 18 mois chez le rat, 12 mois chez le chien ; études de reproduction par voie orale (et sous-cutanée simultanée chez le rat) testant la fertilité et la performance générale reproductive chez le rat, la tératogénicité et l'embryotoxicité chez la souris, le rat et le lapin. La génotoxicité de la pipampérone a été évaluée au cours d'un test d'aberration chromosomique in vitro sur des cultures de lymphocytes périphériques humains et au cours du test du micronucleus in vivo. Le potentiel mutagène de dérivés nitroso de la pipampérone a été évalué au cours d'un test in vitro de mutation génique et/ou ponctuelle d'Ames sur Salmonella typhimurium.
Des évaluations de toxicité à dose unique sur des espèces multiples ont révélé que la pipampérone était bien tolérée et avait une grande marge de sécurité, avec des valeurs de DL50 dépassant 600 mg/kg (environ 83 fois la dose maximale recommandée chez l'homme [MRHD] sur une base en mg/kg) chez le rat, la souris et le hamster et environ 165 mg/kg (environ 23 fois la dose maximale recommandée chez l'homme [MRHD]) chez le chien. Les résultats d'études de toxicité chronique à doses répétées par voie orale ont montré une diminution dose-dépendante du poids corporel, de la consommation de nourriture et des activités générales, toutes jugées comme résultant des propriétés pharmacologiques sédatives de la pipampérone et similaires à celles observées avec les autres neuroleptiques butyrophénones. Des augmentations relatives du poids des reins, du foie et du cerveau (uniquement chez le rat) ont été observées chez le rat et le chien ainsi que des altérations légères des paramètres chimiques au cours de l'étude de toxicité subchronique chez le rat. Des augmentations de l'activité de la glande mammaire ont été observées chez les deux sexes et plus probablement attribuées à une augmentation de la sécrétion de la prolactine due aux effets antagonistes dopaminergiques de la pipampérone. Après administration chronique chez le rat (18 mois) et le chien (12 mois), aucune augmentation de l'incidence des tumeurs n'a été observée. Les résultats des études d'évaluation chromosomique n'ont montré aucun signe de toxicité génique. Au cours des études de reproduction, une diminution générale de la fonction reproductrice à une dose d'environ 75 mg/kg (environ 10 fois la dose maximale recommandée chez l'homme [MRHD]) peut être directement attribuée à l'effet sédatif de la pipampérone ; un retard de l'ossification du squelette et une augmentation des variations du squelette ont été observés à des doses de 25 mg/kg (environ 3,5 fois la dose maximale recommandée chez l'homme [MRHD]) et à des doses plus élevées chez la souris, à des doses maternelles de 40 mg/kg (environ 6 fois la dose maximale recommandée chez l'homme [MRHD]), une faible embryotoxicité a été observée ainsi qu'un retard potentiel du développement embryonnaire. En résumé, les signes cliniques rapportés sont généralement cohérents ou liés à l'activité pharmacologique de la pipampérone et en conséquence la dose sans effet n'a pu être établie pour la plupart de ces études chez l'animal.
| DP | MODALITÉS DE CONSERVATION (début page) |
- Durée de conservation :
- 3 ans.
| DP | MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION (début page) |
- Solution buvable :
- Dipiperon se présente en flacon compte-gouttes avec bouchon sécurité-enfant. Pour ouvrir le flacon, il faut appuyer sur le bouchon tout en tournant dans le sens contraire des aiguilles d'une montre. Après avoir enlevé le bouchon, retourner le flacon et appuyer sur le flacon pour compter le nombre de gouttes à administrer. Refermer soigneusement le flacon après chaque utilisation.
| PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE (début page) |
| AMM | 3400930323199 (1965/86, RCP rév 10.11.2011) 20 cp. |
| 3400931300458 (1970/88, RCP rév 09.11.2011) 30 ml sol buv. | |
| 3400956059959 (1970/88, RCP rév 09.11.2011) 195 ml sol buv. |
| Prix : | 2,11 euros (boîte de 20 comprimés). |
| 2,75 euros (flacon de 30 ml de solution buvable). | |
| Remb Séc soc à 65 %. Collect. | |
JANSSEN-CILAG
1, rue Camille-Desmoulins. TSA 91003
92787 Issy-les-Moulineaux cdx 9
Info médic et Pharmacovigilance :
Tél (n° Vert) : 08 00 25 50 75
E-mail : medisource@its.jnj.com